Très cher Frank,
Lorsque tu es apparu à la porte de mon bureau jeudi dernier, à la recherche de Philippe, j'étais loin de m'imaginer que c'était pour lui faire part d'une si pénible nouvelle. Je suis de tout coeur avec toi, particulièrement parce que j'ai, moi aussi, perdu mon père beaucoup trop tôt (j'avais 18 ans). Mais c'est toujours trop tôt, de toute manière.
C'est donc avec toute la ferveur du monde que je te transmets mes condoléances, ainsi qu'à ta maman. Car vous voilà dorénavant sans lui, avec tous vos souvenirs impartageables qui jalonnent ce parcours subitement, injustement, douloureusement interrompu.
Il faudrait pouvoir partager sa peine avec ses potes pour qu'elle dure moins longtemps mais il y a un côté sain comme une maladie non transmissible, un aspect chacun pour soi dans le chagrin qui fait qu'on ne peut pas s'en débarrasser sur son voisin.
De l'avoir testé maintes fois moi-même, je ne peux que te donner le meilleur antidote à la douleur soudaine que l'on éprouve d'être le survivant : laisse jaillir les souvenirs, ils ne s'estomperont jamais avec le temps, même dans le brouillard de l'éloignement irrémédiable et ils feront strike à chaque occasion avec la même bonne volonté.
Tu sais ce que je me dis sans cesse ? Qu'on devrait toujours se regarder comme si on allait mourir demain.
Toute en pensée avec toi et beaucoup de courage,
Martine

Martine LEFEBVRE- 03-11-10

La maison Malpas présente à la famille ses condoléances et vous remercie de la confiance témoignée.

Maison MALPAS- 28-10-10

Nous nous associons à votre peine et vous présentons nos sincères condoléances.

Enaos.net- 28-10-10